Bonjour sous un ciel « gris »
En moins de trois ans,
Manuel Valls est passé de l’anonymat (5,6% lors de primaire socialiste
de 2011) à Matignon. L’histoire de Manuel Valls est une espèce de bluff
très largement reconstruit.
Issu de la plus haute bourgeoisie
catalane par son père et d’une famille suisse enrichie dans le trafic de
l’or par sa mère, ce fils d’un célèbre peintre catalan nullement
anti-franquiste a grandi dans un milieu huppé, dans une maison située en
face de l’île Saint-Louis. Ce qui lui a permis de fréquenter le gratin
des beaux-arts mais aussi de la politique. Dès ses 18 ans, alors qu’il
n’était même pas encore naturalisé français, il a passé un accord
secret, appelé « pacte de Tolbiac », avec deux camarades au très
brillant avenir : Stéphane Fouks, aujourd’hui pape des communicants
socialistes et responsable du Conseil représentatif des institutions
juives de France, et Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient de
France et ponte de la sécurité urbaine. Son ascension doit beaucoup à
ces deux hommes, avec lesquels il est demeuré étroitement lié.
Le
nouveau Premier ministre est aussi l’incarnation même du nouveau Parti
socialiste tel que défini par son think tank Terra Nova : un pur
apparatchik rompu aux jeux d’appareil, à la fois« boboïsé »,
social-démocrate modéré en apparence mais surtout haineux vis-à-vis de
ses adversaires politiques, prêt à toutes les compromissions avec les
milieux sarközystes recentrés,libéral rallié au mondialisme, à
l’européisme, au métissage et au multiculturalisme. Ce que d’aucuns
pourraient appeler l’« after-socialisme » ou socialisme « à l’eau de
rose ». Il est bien évidemment membre du club d’influence Le Siècle,
mais aussi du groupe mondialiste de Bilderberg. Semblable aux néo-cons
américains, en général venus de l’extrême gauche, il est également un
soutien fanatique d’Israël, pays avec lequel il s’est déclaré «
éternellement lié ». Mais on ignorait jusqu’à présent complètement que
jusqu’en 2008 au moins, Manuel Valls était très clairement
pro-palestinien.
C’est cet ombrageux Catalan qui se voit évidemment trôner en 2017 ou 2024 à la présidence de la République.
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