dimanche 21 décembre 2008

Liberté et droit d'etudier dans un lycée de Carpentras

Un intervenant nous demande de mettre ce post en  évidence. Ce que nous  acceptons avec  plaisir. La version de ce jeune  homme est  d’autant plus intéressante   que nous avons l’opinion d’un élève qui désire travailler…….  La minorité  ne trouvant,  là,  aucun écho  car il s’agit d’organisations sectorielles  majoritairement à gauche…

 L’info « en avant première »  de l’épaule déboîtée a été reprise dans la presse , la  lycéenne a d’ailleurs porté plainte ( voir  La Provence du 20 /12/2008)

 

« « Au lycée Victor Hugo mercredi 17 Décembre, un vote démocratique sur le blocus des lieux a été organisé.
Je me pose alors quelques questions:
-Si le "oui" l'emporte (ce qui ne fait aucun doute, l'envie de vacances étant trop présente), est-ce que la minorité voulant travailler pourra le faire?
Après tout à l'assemblée, l'opposition minoritaire a droit à des députés alors est-ce que nous aurons nous aussi le droit d'être représenté?
-Ce vote "démocratique" aura t-il été fait en connaissance des raisons et revendications des lycéens (même si celles-ci paraissent mal définis et expliqués)?
-Les professeurs auront-ils leur mot à dire (il faudrait déjà savoir si ce blocus ne leurs rend finalement pas service)?

Aujourd'hui quand j'ai défendu la liberté de travailler durant une discussion dans un couloir, une camarade m'a sèchement répondu:"Bé si tu veux aller en cours, tu n'auras qu'à venir à cinq heures du matin".Donc si je comprends bien, les élèves désirant travailler devront se taire et ramper devant cette jeunesse qui porte atteinte à nos libertés? Peut-on accepter cela? Peut-on accepter que pour pouvoir aller en cours nous soyons obligés de ruser ou d'obtenir une "autorisation" des bloqueurs (une autorisation se définissant par le fait que l'on doit justifier son entrée dans le lycée, exemple: "je suis en terminale, j’ai besoin des cours pour le bac" ou "j'ai un papier important à donner")?
Je ne trouve pas ça normal et pourtant j'ai le même âge qu'eux, je vis dans le même monde qu'eux, j'ai aussi peur de l'avenir qu'eux mais cela n'est pas une raison pour que l'on bloque les lycées, que l'on manipule des lycéens malheureusement trop naïfs et que l'on fasse preuve de sectarisme et de mépris à l'égard des personnes qui ne pensent pas comme nous.

Un lycéen

PS: Il ne faut pas oublier qu'une lycéenne a eu l'épaule déboîtée pour avoir seulement voulu pénétrer dans l'établissement. Bientôt aller au lycée sera plus difficile que d'avoir son Baccalauréat
!

17 décembre 2008 17:02

 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il faut comprendre comment des lycéens deviennent les porte-paroles de certains enseignants. On devine une grande lâcheté de la part de ces derniers et une implication typiquement ultragauchiste.

Concernant votre commentaire, jeune homme, il existe trois temps à propos de la démocratie:

1°) Quand la gauche n'a pas ou plus le pouvoir décisionnel, elle ne respecte rien de la démocratie. C'est le temps de la négation.
2°) Lorsqu'elle est au pouvoir, elle exhibe à la moindre contradiction de ses opposants les vertus de la démocratie. C'est le temps de l'angélisme.
3°) Le troisième temps est plus insidieux. C'est au moment de perdre le pouvoir qu'il se discerne le plus : c'est le temps de la manipulation.

Je sais ce que vous allez me dire: à quel temps sommes nous ?
Sur le plan national, au premier. Sur le plan départemental et régional, au troisième.
Après, c'est selon les villes et les maires en place. A carpentras par exemple, nous sommes au temps de l'angélisme.

Et on se fait avoir à chaque coup. Par exemple, le PS, durant la campagne municipale de Carpentras n'a cessé de dire qu'il faisait une campagne propre. Paradoxe car c'était le temps de la négation totale de l'ancienne municipalité. Ils ne faisaient que dire tout le mal qu'il pensait de JCA et de sa façon de gérer la ville. En disant « campagne propre » , ils pouvaient user à leur guise de négation absolue envers le passé carpentrassien. C'est un peu ce que font les enseignants de gauche avec vous : ils n'y sont pour rien et sont des petits saints mais ils usent de la négation à merveille, négation donc relayée par les lycéens.

Petit détail d'intérêt général : ne pas confondre l'organisation gauchiste de ce qui se passe au lycée avec le mot « anarchie ». L'anarchie, de par sa définition, n'est pas une organisation de militants structurés ! Elle permet, comme en 68, à l'ensemble d'une classe (étudiants et ouvriers dans cet exemple), de partir dans tous les sens pour arriver à une autre forme de liberté. Et surtout, elle fait l'unanimité lorsque ce besoin de liberté est nécessaire, pour retrouver ensuite l'équilibre logique d'une démocratie renouvelée. Renouvelée par elle-même !

Ce qui est ennuyeux et désespérant en France, c’est l’insertion permanente de la pensée unique ultragauchiste, dans l’enseignement comme dans l’ensemble des médias, de façon insidieuse, faite aux lycéens. Et le plus étonnant, c’est que ces mêmes enseignants utilisent des mots tels que « fascisme » quand c’était réellement le cas avec Hitler et Mussolini. De Staline, ils parlent surtout de la révolution de 17, temps de négation. Certes, l’horreur absolue est bien le fait de Hitler. Mais Staline n’aurait-il été qu’un joyeux politique sensible et bon envers son peuple et le monde ? Toujours est-il que la pratique politique des enseignants actuels, en grande grande majorité, est celle qu’utilisait ces trois personnages. Car quoi de plus facile que de manipuler ceux qui n’ont aucune responsabilité dans leur vie ? Idem que la pub pour enfants, pour faire acheter leurs parents en période de vacances ou pendant les fêtes de noël.

On oublie l’essentiel de l’existence en influençant l’ignorant, et surtout les questions qui devraient être logiques : « à quoi cela sert et à quelle fin précise pour votre bonheur, bien-être, liberté, amour, avenir, équilibre.. ? » etc. etc. Les étudiants ne bronchent même plus des reformes engagés pour l’université.

J'ai fait court, sans prétention sinon celle d'être logique. Le débat est probablement aussi vaste que l'histoire de l'humanité.